Extrait du livre : Les Loango, le Royaume de Loango de sa dispora à l'heure des TIC.
La rencontre, en 2006, au CES de Mayumba avec le Principal M. Obi Clément, m'avait inspiré cet texte authentique.
En effet pour l’utile, je m’étais d’abord rendu en début de semaine, pour rencontrer les responsables du Collège Jean Baptiste Moandah de Mayumba. Je leurs fis part de ma volonté de faire, au Collège, un exposé sur les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Télécommunication (TIC). Ce n’est pas, qu’ils ignorassent tout sur le sujet, mais Je disposais du matériel adéquat et d’une relative expertise professionnelle qui m’avait emmené à faire des TIC, une passion. Le Principal du Collège, un natif du Sud-est, accueilli favorablement ma proposition et accepta que son Etablissement, me reçu. Au jour fixé, je me rendis sur les lieux avec tout mon matériel, raison pour laquelle je l’avais emmené. Je disposais donc de l’essentiel : PC portable, imprimante couleur, scanner, appareil photo et caméra numériques et d’un panel de programmes et de logiciel ad hoc. J’exposais donc devant le corps professoral et administratif et les élèves intéressés. Je me présentai, je présentai aussi les spécifiés techniques de chaque matériel présent, leurs interrelations et l’importance aujourd’hui des TIC dans certaines applications. A cette époque, il se limitait à la gestion d’une bureautique classique : saisie de documents, impression et photocopies. Ce qui, m’affirmèrent-ils, se faisait déjà, bon gré mal gré, avec les quelques équipements qu’ils avaient reçu, de donateurs divers, dont des politiques. Le problème crucial demeure dans l’exécution de la maintenance, de l’approvisionnement en consommables, de la formation, de la fréquence et de la diversité des applications. Notre rencontre était utile à tout point, par le fait que la notion d’INTERACTION est très importante dans la perfectibilité des matériels et l’optimisation des applications. Cela est indispensable face à une technologie hautement dynamique et évolutive. L’Interaction est indispensable aux échanges d’informations et au partage des petits programmes qui ne sont toujours pas faciles à obtenir, parce qu’il n’y a aucune structure commerciale légale qui les vend, aux confins de la forêt équatoriale, là où parfois l’existence d’une électrification acceptable est déjà, un miracle ! Donc je proposais, qu’au delà des applications courantes, qu’il était souhaitable, dans le cadre culturel et touristique de mettre en place un club informatique dont les activités seraient orientées, vers la collecte de données numérisées s’intéressant d’abord aux spécificités culturelles locales, par les textes et les images et ensuite aux atouts naturels, dans la diversité de la faune et de la flore de la région, dont on compilerait également les données. L’étape suivante de l’animation du club, devait conduire à l’exploitation de ces données vers la création d’un site internet. Bien que diverses solutions de mise en place du site et de la gestion d’une connexion devaient être vues dans le cadre d’un partenariat entre l’Ecole rurale et une structure adéquate, dans un centre urbain comme Libreville. Ce partenariat faciliterait également les échanges purement pédagogiques entre les centres ruraux et les centres urbains. Tout ce beau discours semblait idyllique à priori. Est-ce cela supposait à discréditer l’Etat sur ses propres engagement, en ne considérant par exemple que le projet e-Gouvernement et ses extensions ? J’étais prêt à en mettre le prix intellectuel, à condition que je rencontre moi-même, le soutien politique d’y parvenir - par lequel, je mettrais en application tout cela -, dans un système que je soutenais. J’en avais donné, dans le même registre, la preuve déjà à Owendo en m’occupant notamment de l’Ecole de la SNI1, dans un partenariat informatique très réussi.
Après quelques démonstrations, photos, caméra, tirages photos couleurs, création de CD, échanges divers, j’ai mis fin à l’exposé. Nous terminerons au Collège, par une note de satisfaction de part et d’autre.