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Moêtchi M'PÂMBU MBUMBE

Moêtchi M'PÂMBU MBUMBE

Hervé PAMBO MBOUMBA


TRANSGABONAIS - OCTRA - BELINGA.

Publié par Moêtchi M'PÂMBU MBUMBE sur 10 Février 2024, 13:07pm

TRANSGABONAIS - OCTRA - BELINGA.
TRANSGABONAIS - OCTRA - BELINGA.

TRANSGABONAIS.

Privatisation de l'OCTRA.

​​BELINGA.

Aspects Politiques.

Pétition révisée, du 29 mai 2023

 

Le projet du Chemin de fer OWENDO-BELINGA, de 1967 à 1973, initialement proposé par le Président Léon MBA, va connaître son épilogue sous Omar BONGO ONDIMBA, qui va saisir cette opportunité pour dévier le tracé, à partir de Booué, sur Moanda et Franceville.

BELINGA pouvait donc attendre des jours meilleurs.

Il faut admettre qu'à cette époque, aucune étude sérieuse n'est entreprise sur BELINGA, par la SOMIFER, garante des intérêts américains.
La France, potentielle bailleur ayant déjà jeté son dévolu sur les mines de fer de Zouarat et la réalisation du chemin de fer Mauritanien, aux conditions de rentabilité plus favorables.
Omar BONGO va donc se voir, ouvrir par la France, un boulevard, sur le nouveau projet,  OWENDO - FRANCEVILLE.
Le TRANSGABONAIS parvenu donc, sur les Hauts plateaux, au bout de travaux pharaoniques, malgré l'opposition de la Banque Mondiale, au profit de la route, n'attendra plus qu'une étincelle entre Libreville et Brazzaville pour se défaire, en 1991, de l'option congolaise, de l'évacuation du manganèse de Moanda, par le téléphérique et le rail, vers le Port de Pointe Noire.
Pari gagné donc en 1986 ! Le Transgabonais va désenclaver la riche province minière du Haut Ogooué, qui exportera désormais le Manganèse de Moanda et dans une moindre mesure, l'Uranium de Mounana et les grumes, le long de ce tracé. L'ensemble, par la voie gabonaise, vers le Port d'Owendo.
L'OCTRA va prendre la mesure totale de son destin.

Un aspect très important de la gestion de sa ressource humaine, va être consacré à la formation de son élite, à tous les niveaux, Exécutants, Maitrises, Cadres, dans toutes les spécialités, et va asseoir progressivement, une "gabonisation" bien outillée et responsable, grâce à la coopération fructueuse avec d'autres organismes et d'autres réseaux ferroviaires internationaux dont principalement la SNCF.
Les réalités du transport lourd vont aiguiser bien des appétits au regard des importants investissements à réaliser dans le renforcement de la superstructure et dans la constitution du parc roulant minéralier.
L'ÉTAT, lourdement impacté par la dette d'investissement, pendant la construction du TRANSGABONAIS et subissant une baisse drastique de ses revenus, provenant essentiellement du pétrole de Rabi Kounga, va se défaire, de L'OCTRA, au profit de TRANSURB (en 1999) et ensuite au profit de COMILOG, filiale du GROUPE ERAMET (en 2003).

Le plan de privatisation est des plus calamiteux :

- Déstabilisation de la structure, organique et technique basique, avec le départ volontaire et "obligé", de près de 600 agents formés aux techniques ferroviaires, à l'instant même, de l'optimisation de leur potentiel : formation/expérience.

- Plan de réinsertion par le BOOSTER, malicieux et mensonger.
- Délits d'initiés.
- Conflits d'intérêts.
- Disparités dans le paiement des indemnités de départ, (prime transactionnelle).
L'ÉTAT va établir là un climat malsain permanent, alors qu'il aurait gagné à liquider définitivement ce contentieux aux conséquences fortement dramatiques, car de nombreux cheminots (260) perdront leur vie, en plus de l'observation de nombreux cas de précarités extrêmes, jusque dans leurs familles.
Un tableau apocalyptique, à s'y méprendre, à l'image, du désastre économique et social, vécu par les populations de L'Ogooué Ivindo et particulièrement de Mekambo, spoliées par plus de soixante ans de promesses vaines, sur l'exploitation du fer de BELINGA.
Revenant un tant soit peu, aux fondamentaux des valeurs ataviques et ontologiques de notre société.
L'ÉTAT capitalise trop de frustrations auprès de nos compatriotes alors qu'il laisse des pans entiers de notre économie et de nos finances, aux mains d'aventuriers de tous bords.
Les images de SETRAG, les images des déflatés de l'OCTRA, se heurtent malheureusement à celles de BELINGA. Un dossier de développement économique et social, devenu un gadget Politico électoral pour les campagnes présidentielles de mars 1967, à août 2025.


PAS DE TRANSGABONAIS :

- SANS BELINGA.

SANS LA CONSIDERATION DES DERNIERES REVENDICATIONS DES CHEMINOTS DE LA PREMIÈRE HEURES.

SANS L'INDEMNISATION D'ENIFER.

 

 

Hervé PAMBO PAMBO.
Alias Moêtchi M'Pâmbu Mbumbe.
Ex DG d'ENIFER, mis en faillite par TRANSGABONAIS et BELINGA.

                                                               10/02/24

 

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